Résumé :
» Ne caractérise pas la volonté de réaliser le dommage, condition nécessaire à l’admission de la faute dolosive la cour d’appel qui, après avoir retenu, d’une part, que les fautes lourdes commises par un entrepreneur n’auraient pas du échapper à la vigilance du maître de l’ouvrage et, d’autre part, que le comportement des constructeurs constituait une connivence dolosive avec le maître d’oeuvre, se borne à constater que le dol doit être tenu pour établi, même si l’intention de nuire n’est ni démontrée ni alléguée. «
Source : Cass. 3e civ., 18 décembre 1996, n° 95-10658, Bull. 239